Deuxième chanson de l’album : Sansamitiéville
Pas de réelle « légende » derrière cette chanson. En revanche, je pense que l’on peut y voir la volonté de bluesifier le style. Tout s’est construit autour de l’intro puis en jouant avec quelques accords de 7eme pour en arriver a la progression avec la variation « J’ai beaucoup trop de temps, pour rien faire »… A l’inverse de la majorité des chansons de l’album, Sansamitiéville a été un peu plus réfléchie, au moins du point de vue harmonique. La mélodie a suivi assez naturellement, et les paroles avec. Concernant le texte justement, l’effort s’est beaucoup plus porté sur le rythme des mots que sur un jeu, de l’humour ou autre travail d’auteur. L’histoire est simple, classique, un amour impossible… une histoire de Blues.
Je finirais par un conseil à mes amis auteurs-compositeurs : d’une manière générale, j’essaye d’organiser mon temps en différentes périodes, mettant plus ou moins l’accent sur la composition, ou les concerts, la promo, l’enregistrement, et aussi l’éducation. Sansamitiéville m’a appris que travailler son instrument, enrichir son répertoire d’accords, de positions etc.… est une source incroyable d’inspiration, et de diversification dans le style. C’est aussi une excellent manière de ne pas se forcer à « accoucher » d’une chanson : avec de nouveaux sons dans les oreilles, les nouvelles idées viennent sans problème !
dimanche 16 novembre 2008
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