Un genre de symbole pour moi. Je considère Laissez-moi passer comme la première vraie chanson que j'ai écrite, en 1994.
Première année d'université, je sortais de plusieurs groupes de reprises rock, étais récemment devenu chanteur/guitariste de ces groupes, et avais pas mal de mélodies dans la tête. Laissez-moi passer est venue pendant un examen de physique auquel je ne voyais pas d'autres solutions que la feuille blanche...
Tout à coup, je me suis ressaisi, ai attrapé ma feuille de brouillon, et " Survivre a ces instants difficiles, devant une feuille blanche une tête vide se demander parfois ou l'on est ". La mélodie venait en même temps que les mots. J'ai levé les yeux de ma feuille comme pour reprendre un peu d'air avant de replonger: " Regarder autour et voir des têtes basses, des sourcils fronces des yeux pleins d'angoisse. Se laisser dominer par une science, inexacte ". J'avais un bon sentiment, moins de regrets tout a coup. Enfin: " Mais j'veux plus m'entêter j'veux, simplement rêver. De partir sur une scène et la, tout vous donner. Mais Laissez-moi passer ".
A partir de ce moment la, j'ai pris mes affaires, suis retourné dans ma chambre de bonne rue du Cherche Midi, ai sauté sur ma guitare, et ai fini la chanson. L’intro Bluesy a été écrite un peu plus tard, et c’est surtout l’idée d’une rythmique basse/batterie funky qui prédominait à l’écriture. Le solo est beaucoup plus récent, repensé pendant l’enregistrement cet été.
Cette chanson m’a toujours servi de carte de visite pour présenter mon style, ce que j’appelle « Bluesy French-Pop ». J’étais évidemment ravi qu’elle ait été choisie par le jury d’Unisong l’an dernier dans le Top 20 de leur catégorie « non-english ». J’espère bien sur que cette nouvelle version apparaîtra plus mure, finalisée, professionnelle !
Comme d’habitude, c’est Vous qui jugez !
Olivier (NO)
1 commentaire:
Il est super ton album, vraiment!
Bonne vie, d'autres enfants si tu en veux...
Le lesard
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